Le fléau de la peur de la critique

Le fléau de la peur de la critique

LES ORIGINES

Pourquoi avons-nous si peur de la critique ?

La pyramide de Maslow est un modèle théorique proposé par Abraham Maslow en 1943. Selon ce modèle, les besoins humains sont hiérarchisés en cinq niveaux : 

les besoins physiologiques, 

les besoins de sécurité, 

les besoins d’appartenance et d’amour, 

les besoins d’estime de soi

les besoins d’accomplissement de soi.

Après avoir satisfait leurs besoins primaires tels que manger, dormir et se reproduire, ainsi que leurs besoins de sécurité, les êtres humains ressentent un fort besoin d’appartenance. Ce besoin se manifeste par le désir d’être accepté et aimé par les autres, de faire partie d’un groupe et de nouer des relations sociales.

Ceci pourrait expliquer notre peur de l’exclusion, et à quel point la peur de la critique peut être profondément ancrée en nous. 

Ma théorie et que cette peur pourrait prendre ses racines dans la préhistoire, où l’exclusion du groupe signifiait souvent la mort. 

À cette époque, la survie dépendait de la coopération et de l’entraide au sein du groupe, du clan. Être exclu avait des conséquences fatales.

Bien plus tard, il y a eut le bannissement. Même si vous avez découvert cette pratique en lisant Asterix et Obelix, comme moi, dans la réalité, il trouve son origine dans le droit nordique et germanique ancien.

Un banni voyait ses biens confisqués et pouvait être tué par quiconque le rencontrait après un délai lui permettant de disparaître, sans que l’assassin risque de poursuites. 

On voit bien ici une certaine évolution. Dans l’exclusion, la mort était une certitude, alors que dans le bannissement, celui qui partait suffisamment loin pouvait espérer la vie. On constate aussi que cela devient une loi et du droit, privant un citoyen de tout ce qu’il possède et de son lien social.

Ensuite, nous avons eut l’exil, une loi qui a été abrogée le 17 mai 1950 par l’assemblée nationale française, qui, même si elle était uniquement destinée aux familles régnant sur le pays, visais à exclure des personnes de leur propre pays.

Avec tout ça, je trouve presque normal que nous soyons terrorisés à l’idée d’être rejeté par les autres.

Aujourd’hui, les ados s’habillent tous pareils et ont les mêmes coupes de cheveux, comme nous l’avons fait avant eux. 

Aujourd’hui la mode dicte ces règles que nous suivons dans notre grande majorité. Elle surfe sur cette peur sous-jacente de l’exclusion.

LES CONSÉQUENCES

Pour moi, la peur de la critique, ou, le pouvoir que nous donnons aux regards des autres, n’est qu’une version moderne de cette peur de l’exclusion.

Être critiqué peut être perçu comme un rejet social et donc comme une menace pour notre besoin d’appartenance. Cette peur peut nous amener à éviter les situations où nous pourrions être critiqués ou jugés, ce qui peut limiter notre capacité à prendre des risques et à nous exprimer pleinement.

La peur de la critique nous enlève l’idée même d’avoir des initiatives, détruit notre imagination, limite notre individualité, et par-dessus tout, affaiblit notre confiance en soi et supprime toute estime de soi. 

La peur de la critique peut vous empêcher de prendre le contrôle de votre vie.

Cela veut dire, que c’est votre peur de ce que peuvent penser les autres qui contrôle votre vie. En clair, vous supposez ce que l’on peut penser de vous et vous agissez. C’est votre supposition de ce que peuvent penser les autres qui dirige votre vie.

Nous sommes, vous êtes dans de la science-fiction.

Je vous provoque pour que vous vous révoltiez contre vous-même. 

Si vous laissez les opinions supposées des autres dicter vos choix et vos actions, alors vous ne vivez pas pleinement votre vie selon vos propres désirs et aspirations.

Je vais être très clair, vous ferrez partie de celles et ceux qui, au moment de mourir, disent que leur plus grand regret est de ne pas avoir vécu la vie qu’ils voulaient vivre, mais celles que les autres ont choisi pour eux.

La peur de la critique nourrit inlassablement le regret qui s’enroule autour de vous.

Il est important de se rappeler que nous sommes les seuls maîtres de notre vie et que nous avons le pouvoir de prendre des décisions qui nous rendent heureux et épanouis. 

En surmontant la peur de la critique, nous pouvons reprendre le contrôle de notre vie et vivre selon nos propres termes.

Il est normal d’avoir peur des critiques, mais il est important de ne jamais laisser cette peur nous empêcher de réaliser nos rêves.

En apprenant à gérer cette peur, nous pouvons développer notre confiance en nous et vivre une vie plus authentique et épanouissante.

LES SYMPTÔMES

Voici quatre comportements qui ont retenu mon attention et qui peuvent vous permettre de savoir si vous vivez avec cette peur qui détruit l’initiative et le courage.

1. Le manque de personnalité. 

C’est-à-dire une certaine incapacité à prendre des décisions fermes, et, être très mal à l’aise pour exprimer des opinions définitives.

C’est fuir devant les difficultés au lieu de les affronter, ou être toujours d’accord avec les autres sans se donner la peine d’établir ses propres opinions.

2. Faire comme…

C’est la volonté plus ou moins consciente de « mener le train de vie des amis, des copains, des voisins » ce qui oblige à dépenser bien plus que son revenu et vire au-dessus de ses moyens. Vous n’imaginez même pas à quel point le nombre de personnes qui dépensent plus que ce qu’elles ne gagnent est important.

Principalement dans les catégories sociales confortables, et qui se mettent dans des situations parfois délicates

3. Le manque d’assurance. 

Quand vous parlez a des inconnus ou des étrangers à votre zone de confort collective, vous êtes nerveux, timide.

Vous pouvez avoir des mouvements maladroits avec vos mains et vos jambes. Les humoristes sur scène sont très forts pour mimer ces mouvements-là. 

Vous pouvez tanguer un peu, manquer d’équilibre, avoir du mal à maitriser votre voix et avoir une mémoire défaillante. 

 4. Le manque d’ambition.

C’est juste glisser dans une sorte de paresse mentale et physique. De la lenteur à prendre des décisions pourtant simple, et être facilement influençable.

Sans mauvaises pensées, vous critiquez des autres derrière eux et êtes plutôt cool face à eux.

Vous acceptez la défaite sans protester, vous abandonnez une initiative dès lors que les autres la condamnent ; vous suspectez les autres sans cause, et vous avez du mal à reconnaître vos erreurs.

conclusion, 

le besoin d’appartenance et la peur de l’exclusion peuvent vous amener à craindre d’être critiqués.

Cette peur peut avoir des conséquences sur votre comportement social et votre bien-être émotionnel.

Il est donc important de travailler sur cette peur de la critique et de la faire disparaitre définitivement pour favoriser des relations sociales positives, pour combler votre besoin d’appartenance, et, vous épanouir pleinement.