La peur de l’échec

La peur de l’échec

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Crédit photo Gerd Altmann de Pyxabay

La peur de l’échec empêche le développement de notre intelligence

Pourquoi certaines personnes ont-elles plus peur de l’échec que d’autres ? Est-ce parce qu’elles ont un intérêt plus grand dans le résultat de leurs actions, ou est-ce quelque chose de plus profond ? De nouvelles recherches suggèrent que nos expériences précoces de l’échec peuvent jouer un rôle dans la façon dont nous percevons et gérons les échecs plus tard dans la vie.

Quelle que soit la raison, une chose est sûre : la peur de l’échec peut nous empêcher de développer notre intelligence et d’atteindre notre plein potentiel. Dans cet article de blog, nous allons examiner pourquoi c’est le cas et ce que nous pouvons faire pour surmonter nos peurs.

Le cerveau fait constamment des prédictions basées sur les expériences passées pour réaliser ses actions

Notre cerveau est une machine incroyable, qui travaille en permanence, 24 heures sur 24, pour interpréter notre environnement et assurer notre sécurité. Cette interprétation implique des prédictions sur les stimuli que nous pouvons rencontrer ou sur le déroulement de nos

actions. Comme il traite toutes ces informations en une fraction de seconde, grâce à ses expériences antérieures, toute prédiction qu’il fait repose sur des comportements acquis qui nous ont conditionnés à nous préparer à des résultats dépendant de certaines de nos actions. Ces prédictions nous aident à prendre de meilleures décisions et à réaliser des actions plus efficaces dans notre vie quotidienne, et constituent en fin de compte le fondement d’un processus mental efficace.

Le cerveau mesure l’écart entre sa prédiction et la réalisation, puis fait les corrections si nécessaire

Le cerveau est un organe étonnant qui reçoit constamment des informations sensorielles de l’environnement et les utilise pour faire des prédictions sur ce qui pourrait arriver ensuite. Il compare ensuite la réalité de ce qui va se passer avec sa prédiction, mesure la différence et apporte des corrections si nécessaire. Ce processus de rétroaction continue nous aide à interagir plus efficacement avec notre environnement changeant, en analysant les situations à la volée et en adaptant notre comportement en conséquence. Cette flexibilité cognitive est l’un des éléments clés de l’intelligence humaine qui nous a permis de créer et de maintenir une société complexe.

L’échec permet à notre cerveau d’améliorer sa prédiction en rajoutant des éléments en provenance d’une autre expérience ou venu de l’extérieur

Bien qu’il puisse être décourageant d’échouer, en tirer des leçons est l’un des meilleurs moyens de grandir et de s’améliorer. La capacité de notre cerveau à faire des prédictions nous aide à apprendre et à nous adapter, mais faire des erreurs peut en fait améliorer cette capacité. Lorsqu’un échec se produit, il donne l’occasion à notre cerveau de prendre des éléments d’une autre expérience ou d’un autre environnement et de les combiner avec la situation actuelle afin de faire une meilleure prédiction. Ce processus ouvre de nouvelles possibilités de croissance et met également en évidence les points forts et les points faibles, ce qui nous donne une meilleure connaissance de nous-mêmes. Reconnaître nos échecs et la façon dont ils nous aident à nous améliorer nous permettra de mieux nous préparer à ce qui nous attend.

La nécessité de réussite oblige notre cerveau à développer ses connaissances et intelligence

Le désir de réussir peut nous pousser à faire des choses étonnantes, au-delà de nos attentes. Chaque défi que nous relevons est une occasion pour notre cerveau de développer et d’accroître ses connaissances et son intelligence. La capacité d’apprentissage de notre cerveau est pratiquement illimitée, ce qui en fait l’outil idéal pour atteindre des objectifs qui semblaient autrefois impossibles. En repoussant nos limites et en saisissant de nouvelles opportunités, nous pouvons libérer un potentiel supérieur à ce que nous pensions être possible. S’efforcer de dépasser les attentes et sortir de nos zones de confort conduit souvent à la plus grande croissance en nous-mêmes, ce qui prouve que le besoin de réussir peut être une motivation puissante pour développer nos compétences et notre intelligence.

Être conquérant de l’échec, c’est sans cesse développer ses apprentissages

Avoir la capacité de surmonter un échec est une force considérable. Apprendre à identifier et à aller de l’avant après un échec est essentiel dans la vie, car cela nous aide à progresser, à devenir résilient et à acquérir la confiance nécessaire pour prendre des risques. Développer constamment notre apprentissage nous aide à mieux reconnaître les erreurs et à en tirer des leçons afin de les éviter à l’avenir. Cela nous donne également les outils nécessaires pour prendre des décisions éclairées, élaborer des stratégies et cultiver des réponses productives lorsque nous rencontrons des obstacles, ce qui nous permet de réussir, de nous épanouir et, finalement, d’être heureux.

Il faut aimer l’échec pour donner le meilleur de soit-même et progresser

L’échec, que nous avons tous connu et redouté dans notre vie, est en fait quelque chose dont nous avons besoin – non seulement pour définir nos succès, mais aussi pour nous assurer que nous nous poussons plus loin et que nous nous efforçons d’en faire plus. En acceptant les échecs, aussi petits ou apparemment insignifiants soient-ils, nous pouvons acquérir des connaissances précieuses et obtenir des récompenses au bout du compte. Relever les défis avec une attitude positive et accepter nos erreurs nous permet d’apprendre à travers chaque succès, erreur et échec jusqu’à ce que nous atteignions nos objectifs. De cette façon, les erreurs deviennent des occasions de grandir et de donner le meilleur de nous-mêmes en nous poussant au-delà de ce que nous pensions être possible. Cette vision des erreurs nous rappelle qu’il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre dans un monde en constante évolution.

C’est normal d’échouer. En fait, c’est nécessaire si vous voulez réussir. Lorsque notre cerveau fait l’expérience de l’échec, il utilise cette information pour faire des prédictions pour l’avenir. Plus nous échouons, plus notre cerveau devient apte à faire des prédictions. Et lorsque notre cerveau est capable de faire des prédictions, nous sommes en mesure de mener des actions plus efficacement. N’ayez donc pas peur de l’échec, mais considérez-le plutôt comme faisant partie du processus d’apprentissage. Si vous voulez réaliser de grandes choses dans la vie, investissez massivement en vous, formez-vous impitoyablement et persistez même lorsque les autres vous disent que vous n’y arriverez pas.

N’oubliez pas : chaque fois que vous échouez, vous vous rapprochez un peu plus du succès.